Association nationale de "type" dédiée aux Ulm simples à construire à entretenir et à piloter notamment ceux en tubes et toiles
En 1979 pendant que le chanteur populaire Eric Stone chantait « l’été sera chaud » , un ingénieur ESTACA de formation, Roland Magallon créait le premier ULM pendulaire moderne, motorisé et avec chariot. Ainsi l’ULM débutait son essor au rythme de la liberté de voler.
Aujourd’hui, 45 ans après la grande envolée de l’Ultra-Léger Motorisé en France, notre mouvement risque bien de prendre un coup de chaud cet été avec la publication de nouveaux textes règlementaires émis par la D.G.A.C : mise en application en juillet du nouvel arrêté OPS pour les vols loisirs onéreux (VLO) , nouvelle refonte de l’arrêté concernant les Instructeurs en cours… et d’autres surprises encore à venir !
Pourquoi tout ce petit monde administratif s’intéresse à nous ? le premier argument est de vouloir « renforcer la sécurité des vols » et l’on ne va pas s’opposer à ce thème ô combien récurrent depuis des décennies ! Est-ce bien tout ? Nous pouvons nous poser de nombreuses questions : jalousie des prérogatives accordées aux ULM ? concurrence considérée comme déloyale par d’autres ? volonté d’aligner toutes les activités de l’aviation générale sur une même réglementation plus ou moins personnalisée ?
Au travers de tout ça, un message important en ressort, je cite « les exigences applicables aux vols en ULM ne garantissent pas un niveau de sécurité aussi élevé que les vols commerciaux de l’aviation certifiée ». Ce message issu du nouvel arrêté OPS précise donc que depuis 45 ans nous volons avec des machines où le niveau de sécurité est moindre que sur des avions certifiés tels qu’un nouveau Boeing 737 Max qui peut éventuellement perdre une porte de secours en vol (janvier 2024) ou qui peut avoir des comportements de vol « particuliers » comme celui d’une compagnie coréenne qui a plongé de plus de 8000 mètres en quelques minutes (juin 2024). Je vous laisse réfléchir à ce que l’on peut en penser ?
Au sein de Microlights France, association libre et indépendante, nous avons bien analysé les textes de cet arrêté afin d’en extraire les points qui nous paraissent susceptibles d’être modifiés tout en conservant un esprit adapté à la sécurité des vols. Microlights France a donc envoyé un courrier à Monsieur le Directeur de la D.G.A.C en insistant sur la diversité des ULM, notamment au sein de la classe 3 en insistant sur les différences entre un multiaxes en tubes et toile qui va voler à moins de 100 km/h sur la campagne et un appareil en matériaux composites aux performances supérieures à celles d’un avion : compétences pour le pilotage, compétences pour l’entretien etc…
Microlights France défend l’ULM originel tel que l’avait défini la règlementation initiale de 1980 , certes en acceptant une mise à jour de certains points car il faut vivre avec son temps et accepter les évolutions mais pas au détriment de la mise en place d’une complexité inadaptée aux machines simples.
L’été sera chaud, mais gardons la tête froide et volons quand les conditions météorologiques et aérologiques les plus propices à notre vol loisir. Le vol en ULM simple est aussi d’essayer de le faire partager au plus grand nombre, surtout avec les jeunes afin de créer des vocations, des passions et un art de vivre.
Que l’esprit de simplicité règne encore très longtemps sur nos terrains ULM !
Microlight a pris le temps de réfléchir à l'arrêté du 17 février 2025 . Des contacts sont actuellement pris avec la DGAC pour défendre "la diversité du monde ULM".
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